samedi 16 mars 2013

Nelson - Tome 13

Nelson - Tome 13 : Mini Cataclysme - de Bertschy - Editions Dupuis (01/02/2013)


Histoire :

Lorsque Nelson, un petit diablotin, apparaît dans la vie de Julie, cette dernière ne s'attend nullement au "cataclysme Nelson".  Une série de gags courts et drôles avec Julie, Nelson et Floyd.  Autour d'eux, gravitent des personnages peuplant leur univers : la soeur de Julie, les collègues de cette dernière, les amis canins de Floyd, les victimes de Nelson, ...
Mais dernièrement, l'apparition d'un enfant, bien que temporaire, bouscule légèrement Nelson;  Aurait-il un concurrent?


Critique :

Depuis le début de cette série, j'ai pu découvrir Nelson, lire, relire et encore lire les tomes précédents. A chaque sortie d'un nouveau tome, j'ai dû mal à trouver un aspect négatif à cette bande dessinée.  Actuellement, j'ai beau chercher encore et toujours, je n'en ai pas trouvé.  Si je devais être vraiment difficile et critique, je dirais que le bémol avec la série Nelson, ce sont les gags courts et le nombre de pages insuffisantes pour pouvoir se rassasier.
Une journée de boulot de merde, une journée où rien ne va, une envie folle d'hurler en faisant la file dans un magasin, bref, une journée pourrie, un gag de Nelson et pour ma part, le sourire regagne mon visage et il arrive souvent que je me trouve à rire seule devant ma bande dessinée.

Au niveau des gags, rien à dire, ils sont toujours aussi bien ficelés et à moins que mon cerveau me fasse défaut, ils sont rarement répétitifs.  Avec Nelson, on n'a pas peur du redondant car ce mot est à exclure de cette série.  Le renouvellement incessant des gags et les couleurs caractéristiques de chacun des personnages fait que l'on ne peut s'en lasser.

Il se peut que pour certains je ne sois pas objective, mais essayons de l'être.  La première fois que j'ai montré un tome Nelson à un adulte d'un certain âge, la réponse fut : "Mais comment as-tu pu acheter cela ?  Deux-trois coups de crayon et le dessin est fait".  Il fallait en déduire selon son avis que le dessin était simpliste.  Oui c'est vrai, le dessin à première vue, n'est pas détaillé, au point que l'on ne puisse voir les poils de postérieur de Nelson;  Oui, mais le dessin est unique. 
Quelques années plus tard, j'ai retrouvé cette personne en train de lire Nelson et de reconnaître que bien que le dessin ne comprenne pas de détails tels que ceux que l'on peut retrouver sur un temple maya, une pyramide égyptienne ou même dans la chapelle Sixtine;  Cette adulte était tout simple devenue une Nelsonaddict.

Si cette série n'avait pas eu ce coup de crayon, ces gags, ce type de couleurs et ces personnages si emblématiques, je pense qu'elle n'aurait pas connu un tel succès.  Elle plaira tant à un public jeune qu'à un public plus âgé.  Depuis le premier jour où j'ai découvert la série Nelson (cela remonte à un certain nombre d'années), j'en suis littéralement tombée amoureuse, que dis-je, la Nelsonmania m'a infecté.  L'attente du prochain tome sera interminable, ainsi que les tomes qui suivront le prochain tome,... 



Note : 9/10

jeudi 14 mars 2013

Hell School - Tome 1

Hell School - Tome 1 : Rituel - de Dugomier et Ers - Editions Le Lombard (12/01/2013)




Histoire :
Une école privée permettant d’encadrer un enfant adéquatement et lui offrant les clés de la réussite. Voilà ce que les parents désirent offrir à leur enfant en les envoyant à « l’institut de l’excellence ». Cette école offre tout : une discipline stricte, un cadre de vie idéal puisqu’elle se trouve sur une île mais elle cache un effroyable secret qui est étroitement lié au rituel.
Le rituel, une tradition plutôt qu’un bizutage, puisque le qualifier de bizutage reviendrait à braver un interdit légal en France et lorsque Hina mentionne l’interdiction légale, elle se fait immédiatement remettre à sa place par le directeur de l’école. Le rituel a des conséquences terrible sur les étudiants de cette école puisqu’avant de passer cette étape, ils porteront tous l’étiquette de « Batards ». S’ils acceptent de passer le rituel, ils deviendront des membres à part entière de l’école pouvant bénéficier d’une existence paisible. Mais dans chaque école, dans chaque rituel, il y a des réfractaires et ces réfractaires ne sont autres que Bastien, Hina et Boris. Trois étudiants refusant de suivre le rituel ou de le finir. La conséquence sera terrible puisqu’ils seront à jamais étiqueter de "batard" et devront subir les railleries, l’indifférence et la persécution de leur camarade, risquant même leur vie.




Critique :
La grande fan de la série « les démons d’Alexia » avait peur de lire ce tome. Est-ce que Dugomier et Ers allaient être capable de se détacher de cette série ? Est-ce qu’il allait être capable de donner à Hell School une existence propre ?
À ces deux questions, ma réponse est mitigée. On retrouve la patte de Dugomier et d’Ers. On se croirait presque dans les démons d’Alexia mais transposé sur une île avec un scénario différent. Mais en même temps, Hell School est capable d’exister sans qu’on fasse le lien continuel avec les démons d’Alexia. Bien que le dessin s’y rapproche, en même temps, ne demander pas à un dessinateur de changer son coup de crayon, c’est quasiment impossible, c’est comme si on demandait à un chien de se comporter comme un chat. 
Une personne n’ayant jamais eu les démons d’Alexia en main, ne sera pas perdue, la lecture est agréable , le coup de crayon de Ers est toujours dynamique et attachant. C’est étrange, il s’agit peut-être du seul dessinateur qui me donne cette impression d’avoir des personnages attachant, proche, vivant que je pourrais croisé dans la vie de tous les jours.
Du point de vue des couleurs, j’avoue que j’ai été agréablement surprise. On ne s’attend pas à ce type de couleurs : chaudes. On se rapprocherait même des Editions Soleil avec ce type de couleurs et j’avoue que sans cette symbiose : dessins et couleurs, cette bande dessinée n’aurait pas été aussi accrocheuse. Les décors quant à eux sont spectaculaires.

Par contre, le bémol est l’histoire. Je la trouve par moment un peu lente, il est vrai qu’il faut toujours un tome d’introduction dans une série, mais la manière dont ce premier tome se finit, nous laisse un peu sur notre faim mais également perplexe. Est-ce que le prochain tome se démarquera ? Est-ce que la série prendra alors son envol ?

Finalement, je conseillerai cette bande dessinée à un public divers et varié, de 7 à 77 ans.


Note : 8/10

mercredi 6 mars 2013

Pleine Lune - Tome 1

Pleine Lune - Tome 1 : Je ne veux pas te faire de mal - de Bauthian et Saponti - Editions Dargaud (05/10/2012)


Histoire :
Koline est une lycéenne dont la routine domine son quotidien : se lever, aller au lycée, avoir des parents à l’ouest, voir ses amies,… L’une des amies de Koline est une descendante de Gitane, Juliette, a dernièrement trouvé un grimoire magique appartenant à sa grand-mère. Lors d’une soirée, Julienne met au défi la bande d’amies de boire une potion magique permettant de transformer une personne en ce que vous voulez, après quelques discussions, toute la bande se lance et la cible choisie ne se transforme pas. Le soir même Aurel  a un comportement bizarre quant à Esther, elle disparaît pendant un certain laps de temps.
Après ce fameux soir, Aurel est absent en cours et Esther a disparu, Koline trouve que la vie, la tournure des évènements devient de plus en plus bizarre. Lorsqu’un soir Koline tombe nez-à-nez avec une créature particulière, elle est terrorisée mais aussi persuadée qu’Aurel n’est pas étranger à ce phénomène. Koline va donc mener l’enquête et tenter de comprendre les bizarreries qui ont envahies son quotidien.


Critique :
Prenez des séries telles que Teen Wolf, Vampire Diaries ou encore les films Twilight saupoudrée d’une tragédie shakespearienne très connue ayant pour thème principal, un amour impossible entre deux êtres, cette série pleine lune est faite pour vous. On y trouve du surnaturel, de l’étrange, de l’incroyable, du fantastique et un amour impossible entre une humaine et un Esratz, tous les éléments nécessaires pour que cette série de bande dessinée connaisse un succès auprès des adolescents.
En ce qui concerne, le dessin, celui-ci est assez sympathique, dynamique et  les détails sont assez surprenants. Quant aux couleurs, celles-ci sont assez pétillantes.
Bien que cette série est essentiellement destinée à un public d’adolescents, elle pourrait convenir également à un public adulte appréciant l’aventure et le fantastique.


Note 9/10

Monsieur Blaireau et Madame Renarde - Tome 5

Monsieur Blaireau et Madame Renarde - Tome 5 : Le Carnaval - de Luciani et Tharlet - Editions Dargaud (05/10/2012)



Histoire :
Cela fait plusieurs mois que Monsieur Blaireau et Madame Renarde vivent dans le terrier, mais la fin de l’hiver approche à grand pas ; il est donc temps de retourner faire des réserves. Roussette, Carcajou, Glouton sortent du terrier et tentent de trouver des provisions quant à Cassis, elle est trop jeune pour les aider  et doit donc rester au chaud dans le terrier.
Mais ce n’est pas tout, les parents de Madame Renarde débarquent et pour Monsieur Blaireau cela annonce des drames, les réserves vont s’épuiser plus vite, papy renard est le Roi des gaffes et ce dernier a l’idée d’organiser un Carnaval permettant de chasser l’hiver et d’apporter le printemps.


Critique :
Une bande dessinée destinée aux plus petits, les enfants de 5 ou 6 ans trouveront leur bonheur à suivre les aventures de Monsieur Blaireau et Madame Renarde.
Dans le cinquième tome, on suit le quotidien de monsieur Blaireau et madame Renarde ainsi que de leurs progénitures.
Un élément vraiment qui m’a surpris c’est la couverture de cette bande dessinée cartonnée, doux, sensation un peu de mousses.
Quant aux dessins et aux couleurs, pour ma part j’ai vraiment eu l’impression de retourner en enfance, de revoir les dessins d’autrefois mais actualisé, mis au goût du jour, vraiment surprenant.


Note : 7/10

Les Chroniques de Plateterre - Tome 1

 Les Chroniques de Platerre - Tome 1 : Le pendule de Foucault - de Convard, Adam & Vignaux - Editions Glénat (12/09/2012)



Histoire :
Par le passé sur la Plateterre coexistait deux peuples ceux régis par la doctrine de la Voie et ceux régis par le pendule de Foucault. La particularité pour l’une et l’autre c’est la vision qu’elles ont de la terre (ronde ou plate). Un jour, ces deux peuples se sont séparés suite aux divergences d’opinion qu’elles avaient. Le clergé partisan de la doctrine de la Voie, va s’en aller et va créer une communauté où la religion à sa place primordiale et dont les libres penseurs sont considérés comme des hérétiques. Kunnskap est une jeune fille intelligence, dotée de connaissances extraordinaires et qui n’aspire qu’à une seule chose, celle de s’affranchir de la doctrine de la Voie et de pouvoir librement penser. Pour se faire, elle va rejoindre un groupe d’individus, catalogué comme les rebelles hérétiques. Un soir, elle va rejoindre le groupe dans la forêt et écouter le témoignage rapporter par le sillonneur, Hasward.
Hélas, quelqu’un les a dénoncés, les moines et l’archidiacre débarquent dans leur lieu secret et les hérétiques dont Kunnskap n’ont qu’une seule possibilité fuir ou se faire tuer. Puisque l’archidiacre veut faire un exemple, il va capturer Kunnskap afin que cette dernière soit jugée.
La sanction que risque une hérétique est le bannissement dans le désert de sel. Lors du procès de Kunnskap, la sanction tombe, cette dernière est bannie de la plateterre. Les moines et l’archidiacre vont l’emmener dans le désert de sel et l’abandonner sans eau, ni nourriture. Grâce à ses connaissances Kunnskap va utiliser les ressources à sa disposition et tenter de rejoindre la fameuse communauté dont le sillonneur lui avait conté l’histoire.
Parallèlement à ça, les parents de Kunnskap ainsi que son ami et son cousin Hasward vont organiser une mission de sauvetage de Kunnskap.
Va-t-elle être rejointe par sa famille ? Va-t-elle pouvoir s’en sortir vivante du désert de sel ou même rencontrer les Foucault ?



Critique :

Cette bande dessinée m’a directement fait pensée au livre de Aldous Huxley « le meilleur des mondes » ou même au film bien connu « the village ».
Lorsqu’une partie de la population est dirigée par des hommes véhiculant des idées obscures voire empêchant la liberté d’expression ou du moins la liberté de penser ; Cela créé automatiquement une vision où les libres penseurs vont être considérés comme des hérétiques ou le fait de s’écarter un tant soit peu de la ligne de conduite dégagée par les dirigeants de cette société, vous mènera droit à l’exil ou à la prison.

L’histoire au début, vous emmènent dans le passé, dans l’antiquité égyptienne, par la suite, vous êtes transporté dans la plateterre. L’histoire est très bien ficelée et le dessin me fait par moment penser à celui de la bande dessinée d’Aria. Avoir une héroïne féminine et douée d’une intelligence hors du commun, c’est assez rare surtout dans le milieu de la bande dessinée. Ici, Kunnskap va uniquement utiliser ses capacités intellectuelles et non ses atouts féminins. C’est assez exceptionnelle et pour ma part, je trouve que cela ajoute un plus à cette bande dessinée, on ne va pas dans le clicher de l’héroïne jolie capable de réussir uniquement grâce à son physique.
Quant à l’usage des couleurs, le passage que j’ai le plus apprécié est lorsque Kunnskap découvre les Foucault, on arrive à des couleurs plus chaudes, plus pétillantes et le dessin est moins figée, beaucoup plus dynamiques. Du moins ce fut l’impression que j’ai ressenti.
Je conseillerai cette bande dessinée à tout public, du moins un public de douze ans et plus. 


Note 7/10

Illimité - Tome 1

Illimité - Tome 1 : Connexion - de Ferré, Bonnin, Khaled & Lôthelier - Editions Soleil (20/09/2012)


Histoire :
Un jour Sim et ses copains (Sonny et Mac) décident d’aller faire du camping, de retour à la maison aucun d’entre eux ne se souvient de ce qu’ils ont pu faire durant ce week-end, à croire que quelqu’un ou quelque chose leur aurait effacé la mémoire.
Et puis, une drôle de boite se trouvent dans la chambre de Sim et contenant un appareil qui semble être un téléphone portable mais Sim n’arrive pas à le démarrer. En même temps, on apprend à la télévision qu’il s’est passé quelque chose dans les bois et l’armée est sur place empêchant toute fuite d’information.
Mais lorsque Sonny va arriver à débloquer le téléphone, ils vont se rendre compte que ce téléphone n’aurait jamais dû tomber entre leurs mains et qu’il s’agit d’un super téléphone portable possédant des applications exceptionnelles.


Critique :
Ce premier tome introduit longuement l’apparition de ce super téléphone portable, ce qui a pour sensation de laisser un arrière-goût de trop peu puisque l’on n’en sait pas plus et en même temps un arrière-gout de trop d’informations sur l’apparition de ce téléphone. On est mélangé entre vouloir attendre le second tome pour enfin rentrer véritablement dans l’histoire et par conséquent dans la série, et celle de ne pas lire le second tome au risque d’être déçu.

L’idée d’un téléphone portable possédant des applications exceptionnelles correspond bien à la tendance du moment, celle où chaque marque de téléphone portable essaye de nous attirer vers un nouvel appareil alors que celui que nous possédons à moins de trois mois et cela avec des applications plus qu’alléchantes. Les dessins sont tout à fait dans le ton de l’Edition Soleil, dynamique, jeunes, précis. Il est vrai que le dessin ainsi que les couleurs peuvent avoir pour effet de vous maintenir dans l’histoire, de vous pousser à rester dans la série.

J’espère quand même que l’histoire du second tome ne consistera plus dans l’installation des bases de l’histoire, des repères et qu’on puisse enfin suivre les aventures de Sim, Mac et Sonny.
Je conseillerai cette série à un jeune public.


Note 6/10

Metronom - Tome 3


Metronom - Tome 3 : Opération suicide - de Corbeyran et Gun - Editions Glénat (12/09/2012)



Histoire :
Lynn Forester et Floréal Linman sont actuellement enfermés dans la station orbitale « Fish Eye » et attendent que la sanction tombe afin de pouvoir préserver au mieux les apparences ainsi que l’information véhiculée par l’Etat. Mais, il se peut que quelqu’un décide autrement de leur avenir, ils sont contraints par le Ministre à accepter une mission, une opération secrète, celle de retrouver un dénommé Eugène Warnier. Pour que Lynn et Floréal acceptent la mission, le ministre leur inocule un virus inconnu ayant pour effet que Lynn et Floréal n’auront plus qu’un laps de temps assez court pour vivre.
Parallèlement à cela, le commissaire Radcliffe doit découvrir l’auteur du conte « Le Metronom », pour ce faire, il devra continuer à infiltrer les milieux rebelles et prendre certaines décisions telles que le meurtre pour éviter d’être démasqué ou même dénoncé par l’un de ses pairs.


Critique :
Dans ce troisième tome, on assiste plus à un scénario tourné autour des personnages, on peut suivre un peu plus la cassure et des mots comme coup d’état ou dissident, nous permettre d’émettre comme avis qu’il s’agit plus d’une histoire de type politique, aventure ou thriller politique qu’une série de bande dessinée de science-fiction. On se demande à la fin de ce troisième tome ce qu’il va advenir de Lynn et Floréal ainsi que pour d’autres personnages clés de la série.
Pour ma part, bien que le scénario et les dessins s’harmonisent, se complètent, je trouve que ce tome manque de quelque chose, peut-être est-ce lié à un début un peu lent ou aux dessins qui par moment semblent totalement figées ; telle une capture d’écran. Ce manque de dynamisme, de punch, risque d’en frustrer plus d’un et de faire fuir certains lecteurs. Toutefois, dans ce troisième tome, on assiste à un rebondissement dans la série. Pour les lecteurs ayant pu suivre toute la série, ce rebondissement fait plaisir, pour les nouveaux venus, il vous faudra lire les deux premiers tomes pour pouvoir totalement vous imprégner de l’histoire et pouvoir apprécier cette série.


Note : 7/10

Zodiaque - Tome 7

Zodiaque - Tome 7 : Le jugement de la balance - de Corbeyran et Ullcer - Editions Delcourt (05/09/2012)



Histoire :
A New-York, un procureur dirige une enquête contre le crime organisé, visant ainsi à mettre à néant les familles les plus puissantes de la mafia. Ce procureur est dénommé Benjamin Brass et il est doté en plus de sa capacité de mener à bien une enquête d’un talent caché, celui de sorcier. Brass est capable d’influencer les personnes grâce à son don et à un pendentif très spécial.
Lorsqu’une autre famille mafieuse tombe, le FBI interrogera Benjamin Brass afin de savoir si ses intentions sont pures ou non. Veut-il nettoyer les rues de New York du crime organisé ou devenir le prochain chef d’une famille mafieuse ? Ce sont les questions que le FBI lui posera notamment comment fait-il pour pousser les personnes à témoigner, comment fait-il pour vivre au-dessus de ses moyens,…

Entre son transfert du bureau du FBI et celui de sa prochaine cellule, un convoi d’hommes lourdement armé vont venir enlever le procureur Benjamin Brass, ayant pour conséquence que de nouveaux soupçons vont peser contre lui. Le procureur Benjamin Brass est emmené en Sicile et ne pourra nullement s’en échapper. Il rencontrera un vieil homme capable de lui transmettre l’étincelle ainsi qu’une femme et un jeune enfant…
Après son enlèvement et sa séquestration, le procureur Benjamin Brass démissionne, il sait que son nom a été trainé dans la boue et bien qu’il ait été blanchi, cela ne changera rien à sa vision du bien et du mal, et il ne pourra plus mener à bien son travail comme il le faisait auparavant.


Critique :
Voilà plusieurs mois que cette série a commencé, certains vous diront que la série décroit et qu’il n’y a que déception sur déception et d’autres vous diront que la série est excellente et qu’elle reste dans une continuité.
Pour ma part, ce septième album est parfait, peut-être est-ce lié à ma vision des choses ou encore dès le moment où l’on parle de procureur, bien et mal, justice, j’en frémis. Mais, je ne pense pas que ça soit ça qui fut déterminant dans mon appréciation de ce tome. On découvre une histoire indépendante, si vous n’avez pas lu les six précédents tomes, vous ne serez nullement perdus, et c’est peut-être un côté positif pour une série. Souvent lorsque l’on est fan d’une série, si l’on oublie d’acheter un tome ou qu’un laps de temps assez long s’écoule entre la sortie de plusieurs tomes, vous êtes obligé de vous farcir tous les tomes de la série afin de pouvoir profiter pleinement de l’histoire alors que dans la série Zodiaque, je ne ressens pas cette sensation de devoir supporter la lecture de chaque tome, j’en prends un plaisir peut-être très étrange de les dévorer, de les lire, de les apprécier et de trouver à chaque fois l’histoire un peu plus différent, un peu plus surprenant, un peu plus alléchante.

Dans de nombreuses séries, les personnages sont confrontés à une certaine dualité, à un conflit intérieur ; la série zodiaque ne déroge pas à cette règle puisque le personnage principal, le procureur Bass, poursuit un combat entre le bien et le mal, entre la justice et le crime organisée, et tout au long de l’histoire, cette équilibre sera mis en lumière. Quoi de plus normal, puisque le symbole de la justice n’est autre qu’une balance, l’équilibre que ce soit dans le monde actuel, dans l’univers des médias, dans l’univers de la justice,… doit être maintenu sinon le monde tel que nous connaissons serait plus qu’anarchique ; et cet album traite très bien de ce combat entre le bien et le mal.
En ce qui concerne le dessin, j’ai adoré le passage où le procureur Bass se trouve en Sicile, les couleurs, les dessins dans cette partie-là sont tout bonnement magnifique, on se croirait en Italie et on a qu’une seule envie c’est de manger des « pastas » ! Par contre, certains risquent d’être déçus quant aux dessins relatifs aux personnages, par moment, on a l’impression que la tête par rapport au corps du personnage est légèrement disproportionnée, mais il ne s’agit que d’un tout petit détail qui ne saute pas spécialement aux yeux de tous. Toutefois, les couleurs, les dessins et l’histoire s’harmonisent parfaitement bien, formant un tout cohérent.


Note 7/10

Candy Mountains - Tome 1

Candy Mountains - Tome 1 - de Nikko & Bernard - Editions Ankama (13/09/2012)



Histoire :
Lorsque les patients plongés dans le coma meurent plus souvent que de coutumes, Alice, médecin dans un service de traumatologie s’inquiète. Parallèlement à cela, elle doit gérer des problèmes familiaux entre sa fille et le père de celle-ci ; En effet, sa fille Maya devra dans très peu de temps témoigner à l’encontre de son père pour des faits de maltraitances et sera-t-elle capable? C’est la question que se pose quotidiennement sa mère Alice. Mais ça ne sera pas son seul problème à gérer. Elle devra très rapidement garantir la survie de sa fille ainsi que la sienne.
Lorsqu’Alice et sa fille, Maya, quitte l’hôpital en voiture, sur la route, elles seront victimes d’un terrible accident et seront plongées dans le coma. Et là, un monde parallèle va s’offrir à elles, un monde glauque qui consiste à un hôpital désaffecté où le sentiment de peur permet à un molosse de 120kilos de se matérialiser et dont son seul objectif est de tuer les nouveaux résidents de ce lieu.
Mais les sentiments sont plus durs à contrôler pour un enfant que pour un adulte, elle devra donc arriver à calmer sa fille pour pouvoir s’en sortir vivante de ce lieu et rejoindre le monde réel.


Critique :

Hum, vous dites Candy Mountains, vous pensez peut-être au film américain portant le même nom et sorti en 1988  ou bien au dessin animé racontant l’histoire de licornes se déroulant dans « the Candy Mountains ». Hélas, je me vois dans l’obligation de casser votre élan de joie car il ne s’agit nullement de ces deux références précitées. Il s’agit d’une bande dessinée ayant une histoire assez étrange et ne pouvant nullement être conseillée à un jeune public.
Le premier tome de cette série est excellent, on est en haleine et ce serait un mélange entre la série de film Saw et le film « les autres ». On est pris dans l’histoire dès le début et l’on ressent une difficulté à s’en décrocher. Lorsqu’on arrive à la fin de ce premier tome, un sentiment de révolte nait en vous, puisqu’il vous faudra vous armer de patience pour connaître la suite, le second tome n’étant pas encore sorti.

Il est clair que le premier tome de cette série est révélateur de la qualité du dessin et de l’histoire que les prochains tomes risquent de contenir. Moi, qui déteste lire des histoires d’horreur ou de thriller, afin d’éviter de sombrer dans une paranoïa à chaque sortie dans la vie de tous les jours, j’ai dévoré ce tome et je l’ai apprécié, il s’agit d’un coup de cœur, d’une rencontre entre deux mondes, d’une tournure d’histoire où l’intrigue n’est nullement dévoilée dès la première page. On se pose des questions, on essaye de comprendre, on se demande ce qui va se passer ensuite,… mais arriver à la dernière page, à la dernière case, on se dit NOONNNNNNNNNNNNNN… Ce n’est pas possible, la pauvre Alice et Maya, pourquoi,…

Quant aux dessins et aux couleurs, on a la sensation de se trouver entre deux mondes, entre le manga et la bande dessinée. Du coup, vous allez peut-être vous dire, hum je n’aime pas lorsque deux univers se mélangent, lorsque deux mondes se rencontrent, pour moi ce type de bande dessinée ne me convient pas ; je vous en prie passer outre ce petit détail car cette bande dessinée vous surprendra, vous scotchera à votre fauteuil, vous coupera le souffle et vous laissera totalement bouche bée tel un crapaud gobant les mouches,… Vous vous demanderez comment ces auteurs (Nikko et Bernard) vont écrire le second tome en arrivant à maintenir la barre si haute.
A conseiller à tous publics adultes ou au plus tôt à un public de 16 ans et plus.


Note : 10/10

BURTON - Tome 1



Burton - Tome 1 : Vers les sources du Nil - de Clot, Nikolavitch & Dim-D - Editions Glénat (26/09/2012)




Histoire :
Le Capitaine Richard Francis Burton, irlandais d’origine, est nommé co-commandant d’une expédition ayant pour l’objet la découverte des sources du Nil. Les mécènes de cette expédition apprécient le Capitaine Burton pour ses connaissances, pour les expéditions qu’il a déjà mené par le passé mais son caractère fort ainsi que provocateur, les poussent à nommer un co-commandant qui n’est autre que l’anglais, le Capitaine John Hanning Speke. Outre le caractère du capitaine Richard Francis Burton, un autre élément a été déterminant dans cette décision des mécènes, il s’agit du fait qu’il ne maîtrise pas parfaitement la langue de bois pour pouvoir se faire pleinement accepter par la société londonienne.

On suit les aventures du Capitaine Burton et du Capitaine Speke sur le continent africain. L’expédition rencontrera des difficultés notamment parce qu’il est compliqué de mener correctement une expédition à son terme si les deux leaders ont des approches différentes.
Lorsque les sources du Nil sont découvertes, le Capitaine Burton ne peut se rendre directement à Londres, suite à un problème de santé, faisant confiance à son ami, le Capitaine Speke, Burton lui demande de mettre sur papier toutes les informations découvertes lors de ce voyage, mais d’attendre son retour à Londres pour annoncer cette découverte. Speke n’en fera rien et Burton apprendra qu’il s’est attribué la découverte des sources du Nil.


Critique :
Bien qu’inspiré de faits réels, le scénario tel que repris dans ce tome, n’est qu’une vision que l’auteur a voulu dégager.
Par la suite, on découvre à la fin de la bande dessinée, un dossier historique sur le Capitaine Sir Richard Francis Burton relatant des faits sur la découverte des sources du Nil. Il s’agit du petit plus qui peut faire toute la différence et en l’espèce, elle fait toute la différence. 


Note : 6/10