mardi 18 décembre 2012

Ange ou Démon ? - Tome 1

Ange ou Démon ? - Tome 1 : Une toute petite voix... - de Turner, Mastromauro et Gunnel - Editions Delcourt (29/08/2012)


Histoire :
Il existe parallèlement aux mondes des humains, le monde des Elyséens et celui des Néfariens. Chacun élyséen et néfarien doit servir de guides à un humain. Cet humain est un hôte à part entière et le couple élyséen-néfarien attribué à l’hôte doit le demeurer jusqu’à la mort de ce dernier.

Sur les épaules de Théo, un jeune adolescent, se trouve en permanence ce couple élyséen-néfarien dénommé Ange et Dev. Ceux-ci guident cet adolescent en lui donnant des indices pour que Théo soit le plus apte à raisonner et à prendre les meilleures décisions. Bien entendu Ange et Dev devront demeurer les guides de Théo jusqu’à ce qu’il soit capable de raisonner convenablement ou du moins jusqu’à sa mort. Mais ils semblent que ces deux guides vont aller plus loin que leur simple mission de guider un humain, ils vont arriver à bouleverser l’ordre du monde avec au centre, Théo, la seule personne capable de tout remettre en ordre.

Critique :

Il s’agit du premier tome d’une série dénommée « Ange ou démon ? ». Au premier abord, on est assez surpris par le nombre de pages qui est assez important notamment car les lecteurs de bande dessinée sont rarement habitués à un tome de bande dessiné aussi complet et structuré. Mais à la lecture, le nombre de pages ne pose aucun problème, puisque l’histoire est accrocheuse, les couleurs sont attrayantes et les dessins majestueux et dynamique. On est surpris par le début de cette série qui semble après la lecture de ce premier tome très prometteuse.  En espérant que le prochain tome soit aussi magique et que l’histoire continue à nous transporter dans le monde des élyséens et des néfariens. Cette série est une véritable bouffée d’oxygène.


Note : 10/10

Sorcelleries - Tome 3

Sorcelleries - Tome 3 : les jeux sont fées - de Valero et Guarnido - Editions Dargaud (24/08/2012)


Histoire :
Lorsqu’Hazel, une petite fée en bas-âge décide de rester dans le monde des sorciers, la zizanie semble s’installer. Les sorcières se sont prises d’affection pour Hazel et n’ont aucune envie de laisser cette petite dernière s’en aller auprès de Titiana, la reine des fées. La nièce de ces trois sorcières, Panacea, est quant à elle mariée à un humain Rex. Celui-ci a généralement des idées saugrenues et ça dernière en date consiste en l’organisation d’un jeu télévisé auquel des enfants seront les participants. Ce concours va créer une énorme pagaille notamment suite à la participation d’Hazel et d’un lutin appelé Puck.


Critique :

Cette série est tout simplement incroyable, époustouflante, celle dont on attend avec impatience les futurs tomes. On est parfaitement plongé dans un monde féerique et incroyable. Les couleurs sont cohérentes avec le thème et j’avoue que d’autres couleurs seraient inconcevables pour cette histoire.

Selon le lecteur que vous êtes, vous pourrez apprécier les différents personnages de la série que ce soit l’une des trois tantes hors du commun, la reine des fées, Hazel, … chaque personnage est attachant ou du moins vous pourrez arriver à vous y attacher. On apprécie la lecture et on se délecte pages après pages. Voilà, le troisième tome de cette série et je l’espère du fond de mon cœur et de mon âme que cette série ne s’arrêtera pas de sitôt. Quant aux deux familiers de cette famille de sorcières, dans ce tome, on assiste à leur savoir-faire en matière d'ânerie et j’avoue avoir eu des fous-rires lors de la lecture de ce tome (comme les précédents).

Une bande dessinée à conseiller tant à un jeune public voulant se lancer dans le monde de la bande dessinée, qu’à un public plus âgé. Il convient parfaitement au public masculin que féminin. On ne peut qu’apprécier cette série et bien que les tomes se ressemblent sur certains points, ils divergents sur d’autres points et les histoires sont plus que passionnantes.


Note : 9/10

Les folies bergères

 Les folies bergères - de Zidrou et Porcel - Editions Dargaud (28/09/2012)



Histoire : 

"A la fin de la guerre - parce que faudra bien qu'elle se termine un jour, hein! - On s'est tous juré d'aller fêter ça aux Folies Bergère, à Paris. C'est pour ça le nom."

La guerre de 1914-1918, est bien connue comme étant la première guerre mondiale mais aussi une guerre des tranchées. Les soldats doivent tout faire pour rester en vie et l’impact psychologique de la guerre est très fort. Une compagnie de soldats va appeler celle-ci « Les Folies Bergère », cette nouvelle appellation leur permet de garder espoir, de défier la mort et de se trouver des petits surnoms à chacun d’entre eux. En bref, ils se serrent les coudes, s’amusent, gardent espoir, luttent et meurent aussi dans d’horribles souffrances. Certains ne supportant plus la guerre en arrivent à perdre la raison ou à se suicider. 

Lorsque l’un d’entre eux « Rubenstein » est condamné au peloton d’exécution, tout le monde s’attend à ce qu’il meurt, mais…. Il se passe quelque chose de tout à fait étrange, il ne meurt pas, il survit ; c’est un miracle selon certains membres de la compagnie.



Critique :

L’histoire est intéressante, humaine, poignante et les personnages sont attachants. On se trouve dans une situation où l’on se sent dépasser, où l’on craint pour sa vie et pour ses proches, on se trouve en pleine tragédie. Le scénario est par moment un peu cru mais il correspond parfaitement au contexte développer dans cette bande dessinée à savoir la première guerre mondiale. Dans les souvenirs rapportés par mon grand-père, je ne me souvenais pas qu’un soldat demandait « passe-moi le thé ou je m’en irai voir les filles,…». 

La situation, le contexte font que l’on doive utiliser des mots, des expressions indispensables pour ne pas dénaturer l’histoire et lui faire perdre toute crédibilité. Alors que tant le dessin que le scénario rendent cette bande dessinée  crédible et pertinente. J’apprécie la découverte d’une nouvelle approche de cette guerre des tranchées,… bien qu’il s’agisse d’une histoire, il n’en demeure pas moins qu’à la lecture de celle-ci on puisse se sentir projeter en pleine guerre des tranchées et pouvoir compatir.

Le dessin est sombre, un peu froid et marquant, mais là encore le contexte de l’histoire fait qu’un dessin chaleureux ou de « bisounours », aurait pu nous donner comme réflexe de mettre la bande dessinée de côté. Ici, le dessin est marquant, poignant, froid et sombre mais correspond parfaitement à l’histoire, au scénario et ne dénature en rien cette bande dessinée qui devrait être qualifiée comme impressionnante, spectaculaire et frissonnante.


Note : 7/10

Agence Interpol - Tome 2

Agence Interpol - Tome 2 : Stockholm, le maître de l'Ordre - de Bergting et Runberg - Editions Dupuis (07/09/2012)


Histoire :
Au cœur de cette histoire, nous sommes propulsés dans une enquête d’Interpol, celle relative à l’enlèvement de deux enfants par leur propre père. Au vue des éléments de l’enquête, il semblerait que le père est un Adepte de la secte de l’Ordre divin du temple et qu’il se trouverait en Suède en compagnie d’autres membres de l’Ordre divin du temple ainsi qu’avec ses enfants.

Un agent d’Interpol « Eric Valandier », agent français prendra la direction de Stockholm et devra collaborer avec des agents  locaux à savoir Tina Joansson et Emre Altekin, des policiers suédois. La traque peut donc commencer ; au fur et à mesure que les heures s’écoulent, une horrible sensation commence à se développer : et si la secte est sur le point d’organiser un suicide collectif de ses membres et si les enfants font partie de ce terrible projet.

Les heures s’écoulent et une course contre la montre commence pour l’agent d’Interpol et ses deux collègues suédois. Et c’est par un hasard des plus déconcertants, une liberté prévue par la Constitution suédoise « le droit de chacun de pouvoir avoir un accès libre à tout lieu naturel en suède » que l’enquête va connaître un rebondissement des plus surprenants.



Critique :

Une histoire à vous couper le souffle. Des scènes surprenantes et une intrigue digne des plus grands polars de ce monde tel des « Maigret », « Patricia Cornwell »,… Le dessin est assez obscur mais il est clair qu’on ne s’attend pas à avoir du rose ou du violet dans un polar donc le dessin et les couleurs correspondent parfaitement au type de cette bande dessinée.

L’histoire décolle dès le début, on n’a pas le temps de prendre son souffle, c’est un peu comme quand on monte dans une montagne russe et qu’on est pris par l’adrénaline. C’est le cas ici, on se sent parfaitement submerger par l’histoire comme un tsunami.
Le plus de cette bande dessinée c’est qu’elle est inspirée par des faits réels et qu’on a donc une facilité encore plus déconcertante de pouvoir se sentir concernée par l’histoire, de pouvoir s’imaginer réellement les différentes étapes de l’enquête.

Je conseillerai cette bande dessinée aux personnes appréciant les polars mais aussi celles voulant s’ouvrir à un nouveau type de bande dessinée.


Note : 7/10

Agence Interpol - Tome 1

Agence Interpol - Tome 1 : Mexico, La muerte - de Marty et Thirault - Editions Dupuis (07/09/2012)


Histoire :
Mexico est le lieu où œuvre un sérial killer, ce dernier décapite des femmes et les dispersent aux quatre coins de Mexico. Parallèlement à cela, l’enquête n’avance pas, la police étant corrompue jusqu’à l’os.

Cette méthode ressemble étrangement à celle des narcotrafiquants et il en ressort aussi que personne n’a raison de se bouger que ce soit pour trouver le meurtrier ou tout simplement mener l’enquête essentiel et primaire pour le dossier. Suite à appel d’un mari d’une victime demandant à un détective privé de mener l’enquête sur la mort de sa femme et si possible de trouver le responsable de cette décapitation, il en ressort que a seule personne qui essaye de résoudre l’affaire n’est autre que Tikal, le détective privé. Tikal est un détective oeuvrant un peu dans l’ombre, solitaire, ne recherchant aucune aide de la police. Mais lorsque l’on découvre que l’une des victimes était de nationalité américaine, l’enquête va prendre une toute autre direction. Puisque Tikal va être contacté va l’agent Burnell travaillant pour l’agence d’Interpol. 

C’est ainsi que commence une nouvelle enquête avec Tikal et Burnell, ceux-ci vont œuvrer ensemble pour remplir aux mieux les zones d’ombre et les anomalies présentent dans le dossier. Ce duo va se retrouver plonger dans une enquête violente, terrorisante et parallèlement à cela on assiste à des massacres manigancés par les narcotrafiquants. Mais au fil de l’enquête l’agent Burnell va découvrir que les motivations de Tikal ne soient pas purs, il semble qu’il est à la recherche du meurtrier de sa femme. L’enquête sera encore plus sujette à des rebondissements puisque le meurtrier n’est pas celui qu’on pense au départ, il s’agit d’un tout autre individu et pour pouvoir le capturer, l’agent Burnell devra servir d’appât et ne pourra compter comme seul appui que sur Tikal.


Critique :

Le premier tome sorti simultanément que le second, est une bande dessinée de type polar. L’histoire est inspirée de faits réels et il est vrai que l’histoire est très sombre, très dur à lire pas parce qu’elle est mal écrite mais parce qu’elle traite de faits violents et parfois durs à vouloir les imaginer.

On ne s’attend pas du tout à ce qu’une série de bande dessinée aborde un sujet aussi dur et surtout basée sur des faits réels, cela rend la bande dessinée encore plus touchante, puisque qui n’a pas entendu les histoires de policiers corrompus à Mexico ou encore des massacres engendrés par des narcotrafiquants,… mais il est vrai que Mexico n’est pas uniquement composée de quartier à risque, de narcotrafiquants ou de policiers corrompus. Ce serait un peu le bémol de cette histoire puisqu’elle n’aborde que le côté obscur, sombre et non, l’autre côté.  Toutefois, les couleurs, le dessin et l’histoire s’harmonisent parfaitement. Un polar digne des plus grands de la littérature. On ne peut donc qu’être estomaqué par ce polar.


Note : 7/10

Septième Sens - Tome 1

Septième Sens - Tome 1 : Veiller sur le monde - de Corbeyran et Defali - Editions Delcourt (05/09/2012)



Histoire :
Lorsque Jodie Meyer rejoint un groupe de scientifique engager pour découvrir ce qui tue des vaches dans une région définit, elle est loin de s’attendre aux différents évènements qui vont suivre. Lors de leur enquête sur le terrain, les scientifiques découvriront une bactérie étrange et par la suite, le groupe sera massacré et seul Jodie Meyer, une journaliste, s’en sortira vivante mais avec certains séquelles puisque désormais elle est porteuse d’un virus inconnu du monde médical.

Parallèlement à cela, elle rejoint le groupe « présence », un organisme assez étrange puisque les martyrs qui sont morts par le passé comme Jeanne,… ne sont pas mort pour rien. Puisque leur mort, leur dévotion et leur souffrance cachait autre chose un don, un talent exceptionnel, un septième sens dont seule leur mort a pu le révéler. Ils ont donc acquis l’immortalité. Bien que ces personnes vivent parmi nous et sont présentes au quatre coin de la planète, mais lorsqu’il s’agit de veiller sur notre sécurité, sur l’harmonie de la terre et des terriens, ils s’associent pour former le groupe « présence ».

Dans ce tome, l’équilibre harmonieux de notre planète ne tient plus qu’à un fil. Une espèce provenant d’un âge lointain est sur le point de propager un virus inconnu le même qui touche Jodie Meyer suite à la blessure que cette créature lui a faite. Une possible pandémie est à craindre d’où l’intervention du groupe présence.


Critique :

Une bande dessinée intéressante, les dessins sont au début un peu sombre. Pour ceux qui aiment les série tv à la Torchwood ou à la sanctuary, il se peut que ce premier tome de cette série « septième sens » vous convienne parfaitement, telle une chaussure à votre pied.  Au début, la lecture est un peu dure, les dessins sont sombres et l’histoire met du temps à se mettre en place. Toutefois, arriver aux deux tiers de la bande-dessinée, on a l’impression que tout se met en place et qu’un certain peps s’ajoute à l’histoire. Pour ma part, j’ai eu au début un peu du mal à accrocher la bande-dessinée bien qu’ayant des goûts assez éclectiques. Par la suite, une fois que l’histoire est lancée et qu’on découvre un peu plus sur l’organisme présence, on arrive à apprécier la bande-dessinée.

Par ailleurs, lors de la lecture de l’album, on a par moment des brefs entractes comprenant des explications relatives à certains saints, certains trouveront cela rébarbatif et d’autres apprécieront, là il s’agit de la personnalité de chacun. Pour ma part, cela rajoutait une certaine information et j’ai apprécié ce supplément de données.


Note : 6/10

Meilleurs Voeux de Mostar

Meilleurs Voeux de Mostar - de Frano Petrusa - Dargaud Editions (12/09/2012)


Histoire :
 Frano quitta Zagreb suite à la mort de sa grand-mère et s’en alla vivre à Mostar dans sa famille. Au départ tout lui paraissait différent, mais au fur et à mesure, les différences qui lui sautaient aux yeux s’estompaient. Vingt ans plus tard, il reprend la direction de Mostar qu’il avait fui peu avant les bombardements. Il se souvient alors de son amitié avec Gorgan qui était serbe et Amra qui était bosniaque ainsi que de leurs parties de basket. Avec ses deux amis qu’il perdra de vue, il va se rendre compte que la vie peut parfois être insignifiante, absurde, complexe et difficile à vivre.
Le retour à Mostra sera rempli de mélancolie, de nostalgie, il prendra conscience que cette amitié lui manque mais il se replongera dans ses souvenirs d’adolescent.


Critique :

Il s’agit d’un récit mettant en avant des éléments d'une certaine gravité mais en le racontant d’une façon douce, légère, naïve et innocence. On a l’impression que le récit est raconté par le jeune adolescent qu’il était au moment des faits et non par un adulte ayant déjà acquis une maturité et une expérience de la vie.
On se rend compte de la multi-culturalité composant Mostar à l’époque ainsi que de la prééminence de certaines incompréhensions véhiculées par chacune de ces cultures.  On en apprend tant sur la vie de l’auteur que sur la Mostar. Un vrai plaisir à la lecture, un brin historique, un brin nostalgique et cela donne une histoire très intéressante.



Note : 5/10

Le croiseur fantôme

Le croiseur fantôme - de Devig - Casterman Editions (01/09/2012)




Histoire:
On se retrouve en 1951 sur la côte est des Etats-Unis. Le personnage central de l’histoire est le père Mils. Un jour, l’un de ses paroissiens, Conrad Meyer vient le voir afin de consulter son fils atteint d’un mal étrange. Le père Mils est abasourdi par l’aspect de ce malade, Meyer. Monsieur Conrad Meyer va solliciter l’aide du père Mils afin que celui-ci découvre ce qui ronge son fils.

Le père Mils va être malgré lui, projeté dans une histoire qui le dépasse. Il enquêtera dans différentes villes, dans différents hôpitaux pour au final, se retrouver face à un général de la U.S. Navy qui lui raconte d’où vient le mal, le projet « Rainbow », le docteur Nicolas Tesla, … Suite à la découverte de tous les éléments pouvant expliquer la maladie du fils Meyer et de tous les autres victimes du projet « Rainbow », le père Mils est forcé d’accompagner des hommes de la  U.S.Navy.



Critique :

Il s’agit d’un scénario intéressant, une histoire écrite sur base d’une expérience secrète dont l’enquête sera menée par un homme d’église, père Mils. Le rôle du père Mils est assez surprenant, puisque de lire une aventure avec un père comme personnage principal c’est assez incongru. Toutefois, on apprécie l’histoire où l’on apprend des détails et où on a l’impression par moment de faire également partie de l’enquête.


Note : 6/10

Walkyrie - Tome 1

Walkyrie - Tome 1 : Froid comme la mort - De Cordurié, Kovacevic, Champelovier - Soleil Production (22/08/2012)


Histoire :
A Midgard, un hiver sans précédent fait rage, Alrik, le fils du roi Lothar ne veut plus implorer la clémence des Dieux et décide avec l’approbation des clans Vikings de se rendre à Asgard et de défendre leur cause auprès d’Odin.

Hélas aucun humain ne connaît le chemin pour se rendre à Asgard. Alrik va donc se tourner vers Gunhild, une Walkyrie qui a été exilée d’Ases pour avoir offert sa virginité à Hermód. Ces derniers, Gunhild et Hermód acceptent de servir de guide à Alrik et les siens.

Commence alors un voyage parsemé d’embûche jusqu’à Asgard. Puisqu’arriver à Asgard, il découvre qu’Odin est mort et que « Fernir » ont ravagé Asgard. Ils devront lutter pour leur vie et sans l’aide d’Hermód ils n’auront peut-être jamais survécu aux différentes attaques des Fernir.
Sans le savoir, Alrik et les siens ainsi que Gunhild et Hermód vont prendre part à la plus grande guerre qu’aient connue les Neuf Mondes...




Critique :

L’histoire commence de manière étrange et installe un peu les bases, les repères nécessaires pour comprendre la suite de l’aventure. Au départ, on ressent une certaine difficulté à se projeter dans l’histoire, à s’imaginer un peu la suite de l’aventure ; puis, au fur et à mesure que les balises sont fixés, que l’araignée tisse sa toile, on se retrouve comme englouti par l’histoire et l’envie de continuer est présente. On arrive à se poser la question, mais que va-t-il se passer à la prochaine page. Quant aux dessins et aux couleurs, ceux-ci s’harmonisent parfaitement bien avec le scénario. 

Personnellement, après avoir lu cette bande dessinée je n’aurai pas pu concevoir d’autres dessins et d’autres couleurs, ni un autre scénario. Tout s’imbrique parfaitement telles les bases d’une maison. Il est clair que s’agissant du premier tome, on allait trouver la genèse de l’histoire et heureusement que celle-ci est si structurée et cohérente, puisque selon moi, il semble qu’il y ait des chances que pour les prochains tomes de cette série, on ne doivent pas se farcir tout le temps le même début répétitif et rébarbatif (comme on trouve dans certaines séries) car ce tome 1 est tellement bien écrit, ficelé, structuré, que l’on a toutes les fondations de l’histoire déjà présentes.

Cette bande-dessinée est surprenante pour celui qui veut se laisser surprendre et ne vient pas avec sa valise de connaissances et d’appréhension comme on a souvent tendance à faire lorsque l’on découvre une nouvelle bande-dessinée. Le seul bémol c’est pourquoi finir avec cette scène-là, pourquoi…. C’est un peu comme appâter un chien avec un morceau de steak, le plus beau de la boucherie et de lui reprendre ensuite. La fin de ce tome 1, vous avez pu le comprendre vous laisse avec un arrière-goût de trop peu… Pour ma part, j’aurai bien voulu en savoir plus, que la lecture ne s’arrête pas, que la bande-dessinée ne se termine pas.

Je conseillerai cette bande-dessinée à un public aimant les bandes-dessinées de type heroic fantasy mais aussi à ceux voulant découvrir une bande-dessinée dont le scénario est bien tourné mais surtout en symbiose avec les dessins et les couleurs. Tout est parfaitement orchestré pour qu’on ne puisse qu’apprécier la lecture de cette bande-dessinée.


Note : 8/10

Loup de Pluie - Tome 1

Loup de Pluie - Tome 1 - De Pellejero et Dufaux - Dargaud Editions (07/09/2012)


Histoire :
Dans l’ouest, il y a souvent deux types de peuples qu’on distingue : les indiens et les blancs. Puis au sein des blancs, on distinguera ceux qui ne sont pas hostiles aux indiens de ceux qui leur vouent une haine considérable. Lorsque Loup de pluie affronte en duel un blanc dénommé Ingus, le shérif n’a d’autres choix que de le mettre en prison, puisque Loup de pluie a tué Ingus.

Un membre de la famille Mc Dell viendra au secours de Loup de pluie et le fera sortir de prison. Face à cela, on voit apparaître le clan Cody, une famille de brutes n’aimant pas que les blancs se mélangent aux indiens et aspirant depuis un certain nombre d’années à se venger du clan Mc Dell

Puisque le clan Mc Dell donne refuge à un indien, le meurtrier d’Ingus, le clan Cody va tout mettre en œuvre pour venger leur ami même si cela signifie tuer des membres du clan Mc Dell ou d’en enlever.
Loup de pluie quant à lui n’a d’autres choix que de fuir et d’attendre que les choses se passent. Lors de sa fuite, il se fera dérober un objet essentiel pour la suite de l’aventure, le monocle, par un vieil homme blanc…


Critique :

« It’s amazing ». En lisant cette bande dessinée, je me suis crue dans un film à la Sergio Léone. La bande son de la trilogie « il était une fois » utilisée par Léone passait en boucle dans ma tête au fur et à mesure de la lecture des pages. Cette histoire est digne d’un western et on ne s’y attend pas du tout à cette histoire, à l’approche qui va y être abordée. On se dit bon encore une bande-dessinée abordant un thème souvent récurrent, que va-t-il apporter de nouveaux… Et bien, le scénario, les couleurs, le dessin, tout est fait pour qu’on s’y sente dedans, tout est fait pour que l’on soit projeté dans l’histoire et qu’on ait l’impression d’être un spectateur qui assiste impuissant à certaines scènes… On retient son souffle à certains moments en se disant que va-t-il arriver à Loup de pluie et à la famille Mc Dell. 

Il se peut que ce soit l’euphorie de la lecture et le fait que la bande son de « il était une fois » tournait en boucle comme un vieux disque rayé dans ma tête mais je pense surtout que le travail de Pellejero et Dufaux est incroyable. Les mises en scène, les phrases, les expressions, … il y a des choses qui ne trompent pas sur la qualité d’une histoire, d’une bande-dessinée. Et bien que j’ai parfois du mal avec les bandes-dessinées de type western, ce ne fut pas le cas pour Loup de pluie dont j’attendrai la sortie du prochain tome tel un évènement à la Harry Potter c’est-à-dire en faisant la file sous une tente en pleine nuit s’il le fallait. Un western incroyable dont le scénario et le dessin font qu’on ne peut que l’apprécier, le dévorer et sentir une sensation de bien-être et d’exaltation au fil de l’avancée de l’histoire. Hâte de voir ce tome 2. 

Je conseillerai cette bande-dessinée à toute personne appréciant les western en général mais à ceux qui ont envie de ressentir un petit frisson, une petite exaltation puisque l'histoire vous tient en haleine jusqu'à la dernière case.


Note : 9/10

GéoBD - Tome 3

GéoBD - Tome 3 : Les enfants de l'ombre, une aventure en pays Miao - de Béka et Marko - Dargaud Editions (07/09/2012)


 

Histoire : 
Cette histoire se déroule en pays Miao, dans le sud de la Chine. Nous suivons l’aventure de maître Wang, un homme fuyant les autorités chinoises afin de pouvoir exercer sa passion : la peinture et la calligraphie. Un jour, lors de son voyage, une brume se lève et maître Wang frappe à la porte de Yao la guérisseuse aussi dénommée la brodeuse de brumes. Yao va l’envoyer vers le Grand-Père Bayang, le seul pouvant aider maître Wang à exercer tranquillement son art et à s’installer.

Au moment où il rencontre le Grand-Père Bayang, maître Wang fera la connaissance des deux petites-filles de Bayang. Tout au long de l’histoire, on voit apparaître une étrange brume qui se dissipe aussi rapidement qu’elle est venue. Maître Wang désirant connaître le mystère retourne voir Yao qui invoque les esprits de la forêt et du riz. Ceux-ci vont raconter l’histoire des enfants de l’ombre. En Chine, la mise en œuvre de la politique de l’enfant unique est surveillée par les agents de planning familial, ajoutant à cela que les garçons sont préférées aux filles, les familles ont tendance à enfreindre cette mesure et s’ils se font prendre, ils doivent payer des amendes considérables aux autorités chinoises. C’est pourquoi, il existe des tas d’enfants non déclarés en Chine, ceux-ci sont dénommés les enfants de l’ombre.
A travers l’histoire de maître Wang, on nous raconte l’histoire des enfants de l’ombre.


Critique :

Cette bande dessinée nous raconte l’histoire de la politique de l’enfant unique appliquée en Chine à travers un personnage mystérieux et cela d’une manière amusante et didactique.  A nouveau, cela nous permet de découvrir des éléments d’une culture qui ne nous est pas toujours connue.
Les dessins, les couleurs ainsi que le scénario, nous font plonger immédiatement dans la culture Miao. À nouveau, Béka et Marko nous offre une agréable surprise avec ce troisième tome.

Note : 7/10

Géo BD - Tome 2

GéoBD - Tome 2 : la conteuse des glaces, une aventure en pays Inuit - de Béka et Marko - Dargaud Editions (07/09/2012)


Histoire :
L’histoire se passe en pays inuit et on suit les différentes caractéristiques de la culture inuit à travers l’histoire de la vie de Buniq. Buniq est une inuit dont le rêve étant jeune était de devenir une conteuse des glaces. Avec l’aide de son grand-père « Ukioq » et de son ami « Taq », elle part à l’aventure dans le pays des hommes. Elle fera différentes haltes et devra affronter différentes difficultés qui se poseront sur son chemin. A la fin de son aventure, elle devient conteuse des glaces ainsi que la femme de Taq. À la fin de l’histoire, Buniq suit la tradition qui veut que lorsque l’on devient vieux et inutile pour son clan, on s’en va s’asseoir sur la glace…

Critique :

L’histoire est pas mal ficelée et permet de lire une bande dessinée tout en approfondissement certaines de nos connaissances. Puisque cette bande-dessinée explique un peu la vie des inuits ce qui peut – être bénéfique pour l’apprentissage d’une culture inconnue pour certains.
On ne peut qu’apprécier la bande dessinée, d’une part par l’histoire qu’elle contient ainsi que pour les couleurs qui quant à elles sont douces, agréables et le dessin est impressionnant. On ne s’attend pas à ce type d’aventure généralement dans le milieu de la bande-dessinée et pourtant, il faudrait en avoir plus dans ce style-là.  Une agréable surprise.

Note : 7/10

A vendre - Tome 1

A vendre - Tome 1 : Vie et moeurs de l'agent immobilier - de Dal et Bercovici - Dupuis Editions (11/09/2012)



Histoire :
Lorsque l’on désire acheter, louer ou vendre un bien immobilier, on rencontre souvent un agent immobilier. On a alors la sensation qu’il utilise une série de phrases types nous poussant à acheter, à louer ou à vendre le bien en question. Que l’on soit jeune, vieux, musicien, un couple avec enfants, impatient ou patient, il y a un agent immobilier capable de répondre à vos besoins ; puisque les symposiums les préparent à répondre parfaitement à nos attentes même si la vente, la location, l'achat du bien doit se faire parfois avec l’aide de quelques artifices ou en faisant appel à des comédiens.

Critique :
Une bande-dessinée composée d’une série de gags mettant en avant les qualités et les défauts des agents immobiliers. Je comparai cette bande-dessinée avec un memento pour bien comprendre ces êtres un peu suspect à nos yeux que sont les agents immobiliers. Que le bien soit de haut standing ou rustique, confortable ou bien situé, pour chaque bien correspond un agent immobilier et quel que soit le bien, l'agent immobilier utilisera des phrases récurrentes qui en ont influencé plus d'un.

A ceux ou celles qui comptent acheter, louer ou vendre un bien ; ou à ceux ou celles qui sont déjà passés par cette étape cruciale de toute une vie, cette bande-dessinée vous fera sourire, vous fera réfléchir mais lorsque vous remettez en contexte ce que vous lisez, vous vous dites « ah c’est vrai, je me souviens qu’il a dit ça » ou « oh pourvu que l’agent immobilier ne sort pas la phrase, humm dépêchez-vous, j’ai de nombreux clients qui sont intéressés ». Quoiqu'il en soit, qui n'a jamais entendu quelqu'un dessiner le portrait de l'agent immobilier typique ou entendu des anecdotes sur les personnes exerçant cette profession? Cette bande-dessinée vous le dresse si bien que l'on ne peut qu'en apprécier davantage les histoires.

Le dessin et le scénario se marient bien, on sent une certaine alchimie. En tout cas, une bande-dessinée à lire, à conseiller avec un humour décalé. Je la conseillerai toutefois pour un public adulte plutôt qu'un public jeune qui n'étant pas concerné ne risque pas forcément d'apprécier la subtilité de certaines histoires.

Note : 6/10

Zizi Chauve-Souris - Tome 1

Zizi Chauve-Souris - Tome 1 : Cheveux rester - de Trondheim et de Bianco - Dupuis Editions (11/09/2012)


Histoire :
Suzie est une enfant vivant avec sa maman qui est une mère célibataire. Suzie également appelée zizi par sa maman a une imagination débordante, a du répondant et vie souvent à travers les stars ; que ce soit au niveau coiffure ou expression. Un jour, une chauve-souris trouve refuge dans ses cheveux et manque de pot pour Suzie, elle y demeure encore et toujours. Cette nouvelle locataire va lui attirer de nombreux ennuis comme des heures de colles mais aussi de nouvelles aventures avec le Falquenin ou le grand-garou. Parallèlement à ça, on se rend compte parfois de comment Suzie arrive à mettre des bâtons dans les relations amoureuses de sa maman.


Critique :
Cette bande dessinée éditée chez Dupuis est assez surprenante, au départ on se demande pourquoi « Zizi » et on a un semblant de préjugés avant de l’ouvrir. Puis l’on découvre une série de gags plus drôles les uns que les autres et on est surpris au fur et à mesure de la lecture des pages.

On ne s’attend pas du tout à l’arrivée d’une chauve-souris logeant dans les cheveux de cette gamine ou encore des phrases qu’elle utilise pour répondre à sa maman comme « aujourd’hui passe-moi les cornflakes au champagne et à la cocaïne ». Les auteurs ont préparé cette bande-dessinée de manière surprenante.
 Les couleurs sont un peu pâlottes mais elles correspondent parfaitement à l’histoire et au décor que l’on souhaite voir en lisant cette bande-dessinée. La symbiose entre l’histoire, les couleurs ainsi que les dessins est parfaite.

Cette bande-dessinée est une splendide découverte, si je n’avais eu l’occasion de faire cette critique, dans la vie de tous les jours, je serai probablement  passée à côté d’une splendide bande-dessinée ; il s’agit d’une découverte exceptionnelle.  La patience devra être présente et espérons que le tome 2 sort très prochainement.
Je conseillerai cette bande-dessinée à tout public, tant au plus jeune, qu’au plus vieux. Il faut garder un esprit ouvert et ne pas s’arrêter au titre ou à la première de couverture.


Note : 8/10

Susine et le dorméveil - Tome 1

Susine et le dorméveil - Tome 1 : dans le monde d'avant - de Enna et Lefèvre - Soleil Productions (08/09/2012)



Histoire :

Susine est une petite fille dont les parents sont peu présents. En leur absence, Susine est confiée à sa grand-mère qui lui raconte de fabuleuses histoires, même si bien souvent, celles-ci sont les mêmes. Un jour, un tournant a lieu dans la vie de Susine, elle apprend que sa grand-mère s’est envolée au ciel et elle ne comprend pas pourquoi sa grand-mère ne lui a pas dit au revoir.

Susine doit faire face à différents sentiments la tristesse, l’incompréhension, … elle décide alors de se coiffer d’un « Couvrepomme » qui une fois relié à un téléviseur éteint lui permettrait d’être transportée en plein cœur d’un monde étrange, mystérieux et magnifique celui du « Dorméveil ».
Susine commence alors un voyage  à travers ce monde où elle fera de magnifique rencontre avec des personnages étranges. Elle se rend compte que les histoires que lui a transmises sa grand-mère, sont un atout pour se lier d’amitié dans le dorméveil mais surtout pour permettre aux personnes vivants dans ce monde d’évoluer.

Elle se rend compte à la fin de la nécessité de quitter le dorméveil mais une fois le retour dans le monde normal celui où ses parents ne l’écoutent pas, où elle est laissée à elle-même, Susine ressent un besoin indispensable de retourner dans le dorméveil, dans le monde d’avant. Hélas, lors de sa tentative, elle atterrira dans le « monde D’après ».


Critique :
L’histoire est intéressante et permet à un enfant de pouvoir comprendre certaines choses du monde qu’est celui de l’enfance. Elle offre à un enfant la possibilité de pouvoir s’évader dans un monde imaginaire où les transformations, les évolutions des individus dépendent du bien-être ressenti par ces personnes.  On se rend compte que Susine va grandir lors de son voyage dans le dorméveil et que cela correspond généralement au cycle que chaque enfant doit affronter dans la vie, celui de grandir. On grandit avec elle, tous en se sentant rassurer et on peut se permettre de voyager, de découvrir, d’imaginer, de s’épanouir au travers de l’histoire.

Les couleurs sont chatoyantes, chaudes et les dessins sont surprenants, lorsque l’on ouvre ce type de roman, on a souvent peur du dessin que l’on va découvrir. En me plongeant dans cet ouvrage, les dessins m’ont fait penser aux contes pour enfants que l’on nous lisait étant petit tels que la chèvre de Monsieur Seguin ou le chat botté, les contes de ma mère l’oie... On prend plaisir à apprécier le dessin qui est plus traditionnel, qui nous fait penser à l’authenticité, au dessin d’en temps tout en étant actuel et en n’étant nullement démodé.

J’ai apprécié cet ouvrage tant au niveau de l’histoire que du dessin. Toutefois, je le conseillerai à un jeune public qui pourront plus s’identifier au personnage principal qu’est Susine mais surtout de pouvoir encore développer leur imaginaire tant fertile.


Note : 9/10

Slhoka - Tome 6

Slhoka - Tome 6 : les méandres - De Godderidge et Ceyles - Soleil Productions (22/08/2012)


Histoire :
Lors de l’invasion Rhouke, le Zéïde  a pu être sauvée par le réveil du pouvoir que détient Slhoka.
Slhoka accompagné par ses amis désirent découvrir qui se cachent derrière les Rhoukes et les chimères volantes. Cette recherche les envois en mission au sein du pays des Rhoukes. Ils devront s’allier avec la Ghuilde des marchandises , Ghuilde constituée comme une société matriarcale tenue par des Reines.

Lors de leur mission, ils réalisent que le danger vient d’ailleurs, qu’il vient d’Ishtor, une déesse maudite du Jaipurna régnant sur les méandres (souterrains de la cité). Cette dernière va découvrir que Slhoka se balade sur son territoire et va tenter de le capturer afin de lui prendre « Le pouvoir » pour pouvoir mener à bien sa vengeance ; qui n’est autre que de retourner dans le Jaipurna et de s’en prendre aux Dieux vivant dans ce lieu.  Durant cette mission, il devra parfois gérer les choses à bien, concilier ses actions avec les volontés de Shâni qui occupe son corps, ce qui parfois n’est pas des plus simples.



Critique :

Ce tome 6 nous permet d’en apprendre un peu plus, d’avoir certains aspects qu’on ne percevait pas toujours dans les précédents tomes. L’histoire reste bien ficelée notamment par certains aspects qui restent surprenants bien que l’on ressent au fur et à mesure de la lecture une sensation différente que pour les précédents tomes.


Note : 6/10

Jeu de Gamins - Tome 2

Jeu de Gamins - Tome 2 : les cow-boys - de Mickaël Roux - Bamboo Editions (22/08/2012)


Histoire :
L’imaginaire de trois enfants peut parfois engendrer certaines aventures mémorables surtout lorsqu’ils ont 10ans. Lorsque Léon, Max et Théo se voient, ils s’inventent un monde propre à eux ; celui où les cow-boys luttent activement contre les indiens. Ses trois enfants s’amusent avec les moyens du bord, leur destrier ressemble à un balai quand il n’est pas en révision ou à une brosse de wc lorsque le balai est inaccessible. Leur imagination donne lieu à des aventures diverses dans des lieux divers tels que l’école, le jardin, l’intérieur de la maison,…

Critique :

Qui n’a pas joué en étant petits aux cow-boys et aux indiens. Qui ne s’est pas créé un monde imaginaire où l’aventure était au beau fixe. Mickaël Roux créé une série d’histoires amusantes, drôles créant parfois un transfert chez le lecteur, car oui dans certaines histoires on retourne dans notre enfance.
Les dessins, les histoires, les aventures, les couleurs, tout est mis en relation pour que le lecteur se trouve dans un contexte agréable pour pouvoir replonger tendrement en enfance ou se créer ses propres aventures s’il s’agit d’un lecteur plus jeune. Les histoires nous permettent de développer notre imaginaire ou du moins le retrouver.
Je conseillerai cette bande-dessinée aux jeunes comme aux moins jeunes. Elle est agréable à lire et je ne me lasse pas des aventures de Théo, Max et Léon.


Note 7/10

Okhéania - Tome 5

Okhéania - Tome 5 : La clairière - de Corbeyran et Picard - Dargaud Editions (06/09/2012)





Histoire :

L’imperator est à la recherche de l’instigateur de l’enlèvement de sa fille Hélénia, en torturant les commanditaires, il apprend que l’instigateur devrait plutôt se nommer « instigatrice ». Puisque l’instigatrice du rapt d’Hélénia, n’est autre que sa mère, Gaia. L’imperator envoi donc son amiral, Shark, à la recherche d’Hélénia. En chemin, Shark fait une évaluation de sa vie et un déclic va se faire en lui. Cet amiral décide de se rebeller face aux ordres arbitraires de l’imperator et de ne pas poursuivre sa mission, mais plutôt d’aller libérer sa bien-aimée, Darianna, prisonnière de l’imperator. Une révolte va être menée et celle-ci va aboutir à la fin de l’imperator et à l’installation d’un peuple libre dans la clairière de Gaia.


Critique :


Il s’agit du dernier tome de la série, ce tome nous permet de mettre en relation toutes les informations accumulées lors des précédents tomes et de pouvoir dorénavant voir l’histoire dans son ensemble, comme un tout. L’histoire se termine par un « Happy End » qui va réjouir certains ou contrarier d’autres, mais la fin comme elle a été écrite, est dans la continuité du récit (de tous les tomes).


Note : 7/10

Les petits Mythos - Tome 2

Les petits mythos - Tome 2 : Le grand Icare - de Larbier et Cazenove, Bamboo Editions (22/08/2012)


Histoire :
Icare n’arrive pas à atteindre son rêve qui consiste de s’envoler au-delà du soleil. Nos futurs Dieux et futurs héros grecs sont les spectateurs des tentatives vaines d’Icare mais aussi des tentatives d’Ulysse de se débarrer de son mal de mer.
En l’absence de pouvoir magique, notre cher minotaure Totor aimerait changer ses perspectives d’avenir, il aimerait ne pas rester mi-homme, mi-taureau ayant pour habitat un labyrinthe.  Pour arriver à entrer dans la légende, il attend vainement qu’un poste de Dieu soit vacant.
Quant à Hercule, on le voit tenter à plusieurs reprises d’éliminer le lion Némée en vain.
Il s’agit donc de petites histoires successives dans lesquels on peut découvrir Icare, Ulysse, Hercule, Totor.



Critique :

Il s’agit d’un ensemble d’histoires amusantes, on s’imagine rarement des Dieux ou héros grecs en devenir chanter la Cucaracha ou utiliser le mot colle et agrafe. En utilisant des mots d’aujourd’hui, en les mettant en relation avec les mythes grecs datant de quelques siècles, les auteurs de cette bande-dessinée revisitent avec goût  la mythologie grecque, en mettant les futurs Dieux ou héros grecs dans des situations amusantes et cela avec humour.

Je conseillerai ce type de bande-dessinée à tous ceux appréciant un humour décalé.


Note : 7/10
 

Crime School - tome 2

Crime School - Tome 2 : Bolos un jour, bolos toujours, de Morvan et Ooshima, Dargaud Editions (07/09/2012)



 Histoire :
Tomoki a reçu un pouvoir de la crimesoul. Il se croyait tirer d’affaire hélas, il redevient le gringalet habituel au moment le plus inadéquat à savoir celui des évaluations de la  Crime School.
Alors que Tomoki se trouve dans une posture peu avantageuse, Launore, une nouvelle élève va le tirer d’affaire. Ayant pour conséquence qu’un nouveau groupe d’amis va se former « les Bolos » celui-ci se compose notamment de Tomoki et de Launore. Mais ce n’est pas tout, Tomoki va également se lier d’amitié avec un étrange automate possédant des connaissances sur les crimesouls.


Critique :

Qui n’a pas rêvé d’arriver en retard en cours et d’être récompensé ? La Crime school où comment vivre dans une école qui vous apprend à devenir un criminel.
 L’histoire nous livre quelques détails supplémentaires sur la Crime School et la crimesoul, on se pose certaines questions notamment sur ce que pourrait nous dévoiler ce fameux automate et l’évolution de ce groupe d’amis qu’est les Bolos.

Les couleurs correspondent parfaitement avec le genre de l’histoire, on peut se plonger dans l’aventure, tout en pouvant se projeter dans les scènes de combats… Dommage que lorsque l’on arrive à la dernière case, la dernière bulle, on se dit non, …pourquoi finir l’histoire à ce moment-là, pourquoi nous laisser sur notre faim, il va falloir s’armer de patience et attendre avec envie la sortie du tome 3 pour connaître la suite dont notamment ce qu’il va se passer lors de la première mission de l’année.

Pour conclure, je conseillerai cette bande-dessinée à un public jeune toutefois, elle pourrait convenir au moins jeune puisque l’histoire regorge d’humour, de passages intrigants, qu’on apprécie tourner les pages et qu’on s’imagine l’espace d’un instant ce qu’on pourrait faire dans une telle école.
Rassurez-vous pour ceux qui comptent l’offrir à des jeunes enfants, les passages où les équipes s’affrontent ne sont en rien choquants, les auteurs ont dessiné cela d’une telle façon qu’on ne peut qu’apprécier ces images sans risquer d'heurter l’esprit des plus jeunes.


Note : 8/10

Akiko-Tome 1

Akiko - Tome 1 : une amie pas comme les autres - de Cyrielle - Jungle Editions 


Histoire :
Akiko Yamashita est une jeune fille ayant quitté sa campagne si rassurante avec tous ses amis et sa famille, et débarquant dans une ville japonaise qu’elle ne connaissait pas. Elle déménage donc avec ses parents et son frère. Lors de son premier jour de cours, elle fait la connaissance d’« Ayumi Takahashi » qui par la suite deviendra son amie. Par son look, sa façon de s’habiller et de se comporter, Ayumi sort du lot et parfois  Ayumi lui tape un peu sur le système. Akiko fait aussi la connaissance du délégué de classe « Kentaro Masuda ».

En se liant d’amitié avec ce garçon Kentaro, elle va s’attirer les foudres de deux camarades de classe dont l’une d’elle se prénomme « Akane ». Elle va donc se faire persécuter par Akane et son amie à plusieurs reprises et lors de ses moments assez durs à vivre pour Akiko, un garçon va venir à son secours, le brave et surprenant Kyo Masuda, le grand-frère de Kentaro. Akiko finira par se dresser contre les persécutrices de l’école et à se lier d’amitié avec Ayumi.


Mon avis :
L’auteur Cyrielle aborde dans son histoire différents thèmes qu’un adolescent peut rencontrer à l’école  à savoir l’amitié avec ses hauts et ses bas, l’amour, l’attirance, la persécution entre élèves, les moments de joies ainsi que les premières peines.

Cette histoire nous fait également découvrir certaines facettes du Japon  en abordant des thèmes tels que la mode japonaise, les matsuris (festival japonais),…
En outre, en intégrant un quizz ayant pour sujet « quelle amie es-tu ? », on a une touche de divertissement au sein de l’histoire.

En utilisant les couleurs pastelles, Cyrielle nous donne une autre approche de l’histoire, plus douce, plus tendre, plus « girly ». Les différents thèmes sont abordés avec douceur et la bande-dessinée se lit en une bouchée.

Une bande-dessinée  à offrir à une jeune fille ou à une personne aimant les histoires « so girly ». Pour ma part, cette histoire je l’ai dévoré, apprécié et elle m’a fait retourner quelques années en arrière dans ma période scolaire et celle du manga sailor-Moon car l’uniforme scolaire m’y faisait fort penser.


Note : 8/10