Le Labyrinthe - de Gabella et Palumbo - Editions Delcourt (22/08/2012)
Histoire :
Voici une histoire bien étrange commençant par le
recrutement d’individus nullement spécialisés en archéologie mais dont leur
présence est indispensable pour mener à bien une expédition qui jusqu’à la
dernière seconde demeurera secrète. Lorsque l’organisateur de l’expédition
énonce les détails de celle-ci, certains des membres de l’équipe vont alors
prendre leur jambe à leur cou et décider de ne plus faire partie de cette aventure
bien que la somme versée pour leur présence était conséquente.
Le célèbre archéologue a la tête de l’équipe, a constitué
une équipe hétérogène, de personnes ayant des connaissances propres, un savoir
enfuit et un terrible secret en rapport avec le lieu de l’expédition qui n’est
autre que l’exploration du tombeau de Dédale. Cette expédition a pour but de
prouver différentes théories en rapport avec le tombeau de Dédale dont
notamment celui de l’architecte de ce tombeau. Mais ce qui frappe aux yeux de certains
membres de l’équipe, c’est que celle-ci n’est constituée d’aucun expert en
archéologie de la période minoenne.
Arrivée en Crète, le chemin semble éreintant pour certains,
pour d’autres cela relèvent d’une petite balade, toutefois lorsqu’ils pénètrent
dans la crevasse renfermant selon l’organisateur de l’expédition le tombeau de
Dédale, l’équipe va être surpris. En effet, ils ne se trouvent pas dans le
tombeau de Dédale mais dans le célèbre labyrinthe du Minotaure.
Se retrouvant par la suite, enfermée dans la crevasse,
l’équipe n’aura d’autres choix que d’explorer le labyrinthe et de terribles
évènements vont s’y produire. L’équipe de base va se scinder et chacun devra
lutter pour sa propre survie.
Critique :
L’histoire un incroyable. On commence dès la première page à
être projetée telle une voiture sur un mur, on ne s’attend pas du tout à être
directement dans l’histoire.
J’avoue qu’en regardant la première de couverture, je me
disais, roh non, ça va être pénible à lire, le dessin et l’histoire n’ont vraiment
pas l’air top. Et bien, je vous annonce que j’ai mal jugé cette bande dessinée
et que dès la première case, dès la première page, l’histoire nous prend à la
gorge et l’on n’arrive plus à s’arrêter de lire, telle une personne ayant
besoin de sa dose et ne pouvant s’en empêcher.
Et puis, on ne s’attend pas à un seul instant à une telle
histoire, telle une montagne russe, il arrive à chaque fois un nouveau fait,
nous désarçonnant totalement de notre confortable idée qu’on se faisait de la
bande dessinée et nous obligeant à chaque seconde à cogiter, à se dire mais
aller comment elle se finit alors l’histoire, mais c’est quoi l’intrigue, que
va-t-il leur arriver… Je comparais un peu cette bande dessinée aux grands
cinéastes japonais qui ont une capacité à vous tenir en haleine à chaque
seconde de leur film, ici, c’est la même chose, Mathieu Gabella a écrit une
histoire digne des plus grands auteurs, des plus grands scénaristes, des plus
grands best-sellers et film. Et le trio : Gabella, Palumbo et Lou est parfait,
car les dessins sont justes grandioses et les couleurs sont en parfaite
adéquation. Le terme exacte pour cette bande dessinée serait grandiose,
incroyable, inimaginable et doter votre fauteuil d’une ceinture de sécurité car
vous allez en avoir besoin, à aucun moment vous n’arrivez à trouver le
dénouement de l’histoire et on a l’impression d’être en pleine montagne russe,
avec ces quelques instants d’accalmie pour reprendre notre souffle puis, on y
replonge corps et âme dans la lecture de ce splendide ouvrage.
Un véritable coup de cœur et une véritable découverte, j’ai
eu du mal à m’en décrocher et lorsque la dernière page fut arrivée, j’ai eu
l’impression d’être en manque et le premier mot me venant à l’esprit était
« Waouw ».
Je conseillerais cette bande dessinée à tout public confondu
avec peut-être un léger bémol pour les tous jeunes enfants.
Note : 10/10
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