L'Oracle della Luna - Tome 1 : Le maître des Abruzzes - de Lenoir & Griffo - Editions Glénat (22/08/2012)
Histoire :
On se trouve plonger dans une Italie du 16ème
siècle où l’on mène une chasse aux sorcières, où l’on cherche à
résoudre certaines énigmes par l’astrologie et par l’usage d’oracles, où
l’on découvre un homme inanimé,... Cette histoire se déroule dans la
forêt des Abruzzes et débute par la découverte d’un homme inanimé
couvert d’étranges symboles sur le corps et le plus incroyable, il git
dans l’antre d’une sorcière. Cet homme va être amené dans un monastère
pour y être soigné et chose plus étrange encore, des moines vont trouver
la mort, et cela sans aucune explication. La seule explication qui
vient à l’esprit de Dom Salvatore, c’est que la personne visée n’est
autre que cet inconnu dénommé Giovanni Tratore. Lorsque cet inconnu va
retrouver la mémoire, celui-ci racontera ses mésaventures à un moine
très spécifique, celui qui l’a recueilli dans le monastère, Dom
Salvatore.
Critique :
Cette bande dessinée aborde plusieurs
thèmes : les croyances des individus, Dieu, une princesse vénitienne
dénommée Elena, un ermite-philosophe, ainsi qu’une secte d’assassins
portant des masques rouges… On se retrouve en quelque sorte dans une
histoire complexe, ayant plusieurs fils conducteurs mais dont le seul
point commun n’est autre que cet inconnu « Giovanni Tratore ». Toute
l’histoire est construite autour de lui, et bien qu’on apprécie
généralement des histoires avec plusieurs personnages récurrents. On a
l’impression qu’autour du personnage central gravite des électrons
spécifiques tels que la sorcière « Luna » ou les moines, ou « Elena »,…
Chaque électron a un rôle déterminant à jouer dans l’histoire de
Giovanni Tratore et sans eux, l’histoire n’aura pas eu lieu telle
qu’elle a eu lieu.
Au départ, lorsque l’on s’attarde sur la
couverture de la bande dessinée, on est assez tenté par le dessin mais
lorsque l’on ouvre la bande dessinée, on a l’impression qu’il ne s’agit
pas du même dessin et pourtant le dessinateur est le même. Il s’agit
donc, bel et bien du même dessin quoique différent sur certains aspects.
Je pense que cette différence peut agir par moment comme un répulsif et
ne pas pousser le lecteur à continuer la lecture de cette bande
dessinée. Toutefois, si vous voulez vous accrocher, et passer outre,
cette légère dichotomie, l’histoire apparaît plus que surprenante et on
en arrive à être scotcher sur son siège et à dévorer ce premier tome
goulument.
Ce scénario est plus qu’incroyable, on a
une intrigue magique, étrange et on est imprégné d’une façon plus
qu’exceptionnelle par l’histoire. Quant au dessin, bien qu’au départ, il
peut poser un léger problème, au fil de la lecture, on s’y adapte
facilement et on y arrive même à penser que sans ce coup de crayon, sans
ces traits et ces couleurs, cette bande dessinée n’aurait pas pu être
ce qu’elle est. Un chef d’œuvre, une histoire explosive. Si nous
devrions comparer cette bande dessinée avec des ouvrages littéraires, je
citerai des auteurs à la Umberto Eco ou à la Katherine Neville et si je
devais vous renvoyer à des références cinématographiques, le film qui
me viendrait à l’esprit serait « au nom de la rose ».
Cette bande dessinée pourrait convenir à
n’importe quel public, toutefois, un jeune public aura peut-être
beaucoup plus de mal à s’adapter à ce type de dessins et d’histoires
mais il n’est pas inconcevable que celui-ci puisse le lire et
l’apprécier.
Note : 8/10
Note : 8/10
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