Zodiaque - Tome 7 : Le jugement de la balance - de Corbeyran et Ullcer - Editions Delcourt (05/09/2012)
Histoire :
A New-York, un procureur dirige une enquête contre le crime
organisé, visant ainsi à mettre à néant les familles les plus puissantes de la
mafia. Ce procureur est dénommé Benjamin Brass et il est doté en plus de sa
capacité de mener à bien une enquête d’un talent caché, celui de sorcier. Brass
est capable d’influencer les personnes grâce à son don et à un pendentif très
spécial.
Lorsqu’une autre famille mafieuse tombe, le FBI interrogera
Benjamin Brass afin de savoir si ses intentions sont pures ou non. Veut-il
nettoyer les rues de New York du crime organisé ou devenir le prochain chef
d’une famille mafieuse ? Ce sont les questions que le FBI lui posera
notamment comment fait-il pour pousser les personnes à témoigner, comment
fait-il pour vivre au-dessus de ses moyens,…
Entre son transfert du bureau du FBI et celui de sa
prochaine cellule, un convoi d’hommes lourdement armé vont venir enlever le
procureur Benjamin Brass, ayant pour conséquence que de nouveaux soupçons vont
peser contre lui. Le procureur Benjamin Brass est emmené en Sicile et ne pourra
nullement s’en échapper. Il rencontrera un vieil homme capable de lui
transmettre l’étincelle ainsi qu’une femme et un jeune enfant…
Après son enlèvement et sa séquestration, le procureur
Benjamin Brass démissionne, il sait que son nom a été trainé dans la boue et
bien qu’il ait été blanchi, cela ne changera rien à sa vision du bien et du
mal, et il ne pourra plus mener à bien son travail comme il le faisait
auparavant.
Critique :
Voilà plusieurs mois que cette série a commencé, certains
vous diront que la série décroit et qu’il n’y a que déception sur déception et
d’autres vous diront que la série est excellente et qu’elle reste dans une
continuité.
Pour ma part, ce septième album est parfait, peut-être
est-ce lié à ma vision des choses ou encore dès le moment où l’on parle de
procureur, bien et mal, justice, j’en frémis. Mais, je ne pense pas que ça soit
ça qui fut déterminant dans mon appréciation de ce tome. On découvre une
histoire indépendante, si vous n’avez pas lu les six précédents tomes, vous ne
serez nullement perdus, et c’est peut-être un côté positif pour une série.
Souvent lorsque l’on est fan d’une série, si l’on oublie d’acheter un tome ou
qu’un laps de temps assez long s’écoule entre la sortie de plusieurs tomes,
vous êtes obligé de vous farcir tous les tomes de la série afin de pouvoir
profiter pleinement de l’histoire alors que dans la série Zodiaque, je ne
ressens pas cette sensation de devoir supporter la lecture de chaque tome, j’en
prends un plaisir peut-être très étrange de les dévorer, de les lire, de les
apprécier et de trouver à chaque fois l’histoire un peu plus différent, un peu
plus surprenant, un peu plus alléchante.
Dans de nombreuses séries, les personnages sont confrontés à
une certaine dualité, à un conflit intérieur ; la série zodiaque ne déroge
pas à cette règle puisque le personnage principal, le procureur Bass, poursuit
un combat entre le bien et le mal, entre la justice et le crime organisée, et
tout au long de l’histoire, cette équilibre sera mis en lumière. Quoi de plus
normal, puisque le symbole de la justice n’est autre qu’une balance,
l’équilibre que ce soit dans le monde actuel, dans l’univers des médias, dans
l’univers de la justice,… doit être maintenu sinon le monde tel que nous
connaissons serait plus qu’anarchique ; et cet album traite très bien de
ce combat entre le bien et le mal.
En ce qui concerne le dessin, j’ai adoré le passage où le
procureur Bass se trouve en Sicile, les couleurs, les dessins dans cette
partie-là sont tout bonnement magnifique, on se croirait en Italie et on a
qu’une seule envie c’est de manger des « pastas » ! Par contre,
certains risquent d’être déçus quant aux dessins relatifs aux personnages, par
moment, on a l’impression que la tête par rapport au corps du personnage est
légèrement disproportionnée, mais il ne s’agit que d’un tout petit détail qui
ne saute pas spécialement aux yeux de tous. Toutefois, les couleurs, les
dessins et l’histoire s’harmonisent parfaitement bien, formant un tout cohérent.
Note 7/10
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