Hell School - Tome 1 : Rituel - de Dugomier et Ers - Editions Le Lombard (12/01/2013)
Histoire :
Une école privée permettant d’encadrer un enfant
adéquatement et lui offrant les clés de la réussite. Voilà ce que les parents
désirent offrir à leur enfant en les envoyant à « l’institut de l’excellence ».
Cette école offre tout : une discipline stricte, un cadre de vie idéal
puisqu’elle se trouve sur une île mais elle cache un effroyable secret qui est
étroitement lié au rituel.
Le rituel, une tradition plutôt qu’un bizutage, puisque le
qualifier de bizutage reviendrait à braver un interdit légal en France et
lorsque Hina mentionne l’interdiction légale, elle se fait immédiatement
remettre à sa place par le directeur de l’école. Le rituel a des conséquences
terrible sur les étudiants de cette école puisqu’avant de passer cette étape,
ils porteront tous l’étiquette de « Batards ». S’ils acceptent de
passer le rituel, ils deviendront des membres à part entière de l’école pouvant
bénéficier d’une existence paisible. Mais dans chaque école, dans chaque
rituel, il y a des réfractaires et ces réfractaires ne sont autres que Bastien,
Hina et Boris. Trois étudiants refusant de suivre le rituel ou de le finir. La
conséquence sera terrible puisqu’ils seront à jamais étiqueter de "batard" et
devront subir les railleries, l’indifférence et la persécution de leur
camarade, risquant même leur vie.
Critique :
La grande fan de la série « les démons d’Alexia »
avait peur de lire ce tome. Est-ce que Dugomier et Ers allaient être capable de
se détacher de cette série ? Est-ce qu’il allait être capable de donner à
Hell School une existence propre ?
À ces deux questions, ma réponse est mitigée. On retrouve la
patte de Dugomier et d’Ers. On se croirait presque dans les démons d’Alexia
mais transposé sur une île avec un scénario différent. Mais en même temps, Hell
School est capable d’exister sans qu’on fasse le lien continuel avec les démons
d’Alexia. Bien que le dessin s’y rapproche, en même temps, ne demander pas à un
dessinateur de changer son coup de crayon, c’est quasiment impossible, c’est
comme si on demandait à un chien de se comporter comme un chat.
Une
personne n’ayant jamais eu les démons d’Alexia en main, ne sera pas perdue, la
lecture est agréable , le coup de crayon de Ers est toujours dynamique et
attachant. C’est étrange, il s’agit peut-être du seul dessinateur qui me donne
cette impression d’avoir des personnages attachant, proche, vivant que je
pourrais croisé dans la vie de tous les jours.
Du point de vue des couleurs, j’avoue que j’ai été
agréablement surprise. On ne s’attend pas à ce type de couleurs : chaudes.
On se rapprocherait même des Editions Soleil avec ce type de couleurs et j’avoue
que sans cette symbiose : dessins et couleurs, cette bande dessinée n’aurait
pas été aussi accrocheuse. Les décors quant à eux sont spectaculaires.
Par contre, le bémol est l’histoire. Je la trouve par moment
un peu lente, il est vrai qu’il faut toujours un tome d’introduction dans une
série, mais la manière dont ce premier tome se finit, nous laisse un peu sur
notre faim mais également perplexe. Est-ce que le prochain tome se démarquera ?
Est-ce que la série prendra alors son envol ?
Finalement, je conseillerai cette bande dessinée à un public
divers et varié, de 7 à 77 ans.
Note : 8/10
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